Test Thrustmaster Warthog

Test Thrustmaster Warthog

16. Le test
Le joystick

Dés le début le but avoué par TM était d’offrir ce qu’il y a de mieux tous simulateurs confondus. Que cela concerne le pilotage d’un F-16, d’un A320 en passant par celui d’un Corsair jusqu’à celui d’un Blériot.
Le Cougar avait plutôt séduit les utilisateurs de « jet » mais beaucoup moins les simers pilotes de vieux coucous, on lui reprochait ses transitions d’axes trop marqués sur le Joystick et parfois un jeu important incompatible avec le pilotage d’un warbird . TM était prévenu et n’avait pas le droit à l’erreur sous peine d’échec commercial!!!

Autant vous rassurer tout de suite le Joystick est un régal de précision grâce a la technologie Trustmaster H.E.A.R.T, on ne sent plus les transitions d’axes, car il n’y en a simplement plus (voir section test technique du Joystick). Le feeling tout metal du joystick est de loin ce qui se fait de mieux sur le marché, il enterre tous les HOTAS qui me sont passés entre les mains.
Les HAT et les boutons sont également montés en qualité, ils sont souples, offrent une résistance très bien calibré. Tout y est bien pensé par exemple le Paddle Switch en métal qui n’est pas présent sur le Stick original du A-10C peut être retiré pour plus de réalisme. Mais il serait dommage de ne pas l’utiliser en bouton « SHIFT » car il tombe très bien sous le petit doigt et offre en vol des possibilités très intéressantes.

L’ergonomie globale est bonne, réplique oblige. les HAT tombent bien sous les doigts et leur utilisation permet d’exploiter a fond l’esprit du concept HOTAS. les simus d’avions modernes usant et abusant de commandes complexes trouvent ici un périphérique a leur démesure Au premier coup d’œil on se dit qu’ il doit être plus adapté aux chasseurs modernes qu’ aux warbirds et bien non !!

Du fait de sa précision, de son système de « rotule » son utilisation est un vrai régal que cela soit aux commandes d’un jet que d’un Me 109. Le confort d’utilisation est impressionnant, la dureté choisie est intermédiaire entre trop ferme et trop souple, plus dure qu’un X52 pro et moins que celle d’un cougar , cela sans doutes pour ne pas trop fatiguer le poignet lors des longs vols. On peut donc avoir une gestion de l’énergie très fine en warbird et placer le pipe plus facilement sur la cible..

Le joystick fait également des merveilles avec des simulateurs pointus comme Blackshark.
L’énorme mais fine base procure une très bonne stabilité et même si au premier abord on se demande ce qu’a bien pu boire le designer avant de décider de la taille de cette dernière (surement une bière mexicaine 😉 ). A l’usage on prend l’habitude de glisser la base sous un clavier et le choix devient judicieux .

Nous sommes donc loin du Joystick du Cougar qui était plutôt orienté jet modernes. le joystick du warthog réussi donc a exceller avec tous les simulateurs !! Seul petit doute a signaler une très légère élasticité du stick en rotation certainement due a la matière (une sorte de nylon fibré) choisie pour le système de rotule.
Rien de grave ni de gênant mais cela devait être signalé au cas ou …

La throttle

Le bloc throttle nous offre une réplique d’une partie de la planche instrumentale du A10-C.
La qualité de fabrication et ses composants forcent le respect, pour les switch on frise ici la qualité pro. Cette mini planche de bord se compose de switch classique a 2 ou 3 positions mais aussi des switch impulsionnels (retour en position une fois relâché) et d’un bouton poussoir.
Le feeling est excellent, nous n aurons aucun mal a leur trouver des utilisations dans nos simulateurs plus ou moins modernes. Vu la puissance du logiciel il est possible de leur attribuer des combinaisons ou des séquences complexes : gestion du pilote auto, armement, navigation… Profusion ne nuit pas cette fois !!

On y trouve aussi un axe appelé « friction control » mais qui porte mal son nom . Ce dispositif qui dans la vie réel règle la friction des manettes sert ici d’axe standard. Le réglage de la friction étant dédié a un autre molette.
On regrette par contre le manque d’axe « rotary » qui sont si pratiques pour les réglages d’élévation et de portée radar, mais le A10-C en étant dépourvu …. Il faudra passer par le logiciel pour créer des axes virtuels contrôlables par exemple par un HAT.

Coté visuel le look noir mat rehaussé par un retro éclairage des inscriptions vert est du plus bel effet , il sera bientôt possible de le gérer dans une prochaine version de TARGET et pourquoi pas le faire réagir en même temps que le réglage d’intensité d’un kit de MFD…. A nous les vols de nuit..

Passons maintenant aux la pièces de choix de la throttle : ses manettes de gaz dans leur principale utilisation : GAZZZZZZZZZZZZZZZZ !!!!!!!
Les bras de liaisons ne sont donc pas en métal (voir partie tech) mais en une sorte de « nylon fibré » ce qui peut engendrer une légère élasticité en latéral mais ce petit désagrément est corrigé par le système de solidarisation des manettes entre elles.
Le système de friction est ajustable via une grosse molette, on peut ainsi trouver le juste réglage en fonction du simu utilisé : très souple pour Blackshark qui nécessite des corrections constantes du collectif et plus costaud pour Falcon.
Même en durcissant la friction les manettes ne « collent pas » la mise en mouvement se fait sans heurt, sans résistance ce qui garantit une précision parfaite. Cela fera sans doute le bonheur des patrouilles de voltiges très pointilleuses sur la gestion moteur.

Qui dit double manettes dit multi-moteurs et la c’est simplement un vrai régal. Une fois désolidarisées (via le petit loquet) la conduite multi moteur devient intuitive. Sous FC2, FSX (ou plus récemment sous DCS A10-C) on prend vite l’habitude d’adapter le régime de chaque moteur individuellement en cas de besoin urgent (dissymétrie, problème moteurs and co) .
On se surprend même a régler très finement ces paramètres sans vraiment s’en rendre compte avec seulement la main gauche posée sur les deux manettes et en jouant du bout des doigts !
Un régal je vous dis !!!!

Leur course très longue est limité par 2 butées : L’une amovible : le cran de post combustion une butée fixe le cran de Idle (extinction démarrage moteur).
Le cran de PC se retire au moyen d’une manipulation très simple (voir video) Pour franchir ses butées, il faut soulever les manettes et passer de l’autre côté du cran, ce n’est plus le clac mécanique de la TQS du cougar mais bien un système réaliste de passage de cran, « qui a dit comme en vrai « ??

L’avantage de ce système est bien sur d’éviter de passer Idle ou PC par mégarde dans le feu de l’action. Pour les avions sans PC (ou les hélicos) il suffit d’enlever 2 vis a main et de retourner une pièce plastique, tout cela en moins de 10 sec….

Coté confort Les manettes sont recouvertes de plaques de métal brossé peint en noir du plus bel effet assez confortables à l’usage . Cela ne vaut bien sûr pas le touché sensuel de la TQS « full metal »du Cougar mais la prise en mains est agréable. Les boutons et HAT présent sur les manettes tombent bien sous les doigts et se révèlent parfaitement exploitables même pour des petites mains.

La fonction Push du HAT « Mic Push » est par contre a travailler en programmation (délais ou autre) car il est assez difficile de n’activer que le push sans activer en même temps une fonction du HAT.

Seul bémol à ce flot de louanges : le système de Slew control censé diriger les curseurs du pod laser et des maverick. Il est reconnu comme un ministick avec donc 2 axes plus un bouton push en son centre.
Le choix technique est ici très discutable, le « slew » à base de capteur de pression étant très sensible (voir beaucoup trop) il est extrêmement difficile de s’en servir sans lui assigner une courbe assez radicale, de plus son feeling d’utilisation est assez mauvais, on ne le sent presque pas et on a du mal à « savoir ce qu’on lui demande et sa position dans la course ».
La fonction push elle est inutilisable a moins de mettre une grosse deadzone pour permettre de « locker une cible » sans décaler en même temps le curseur avec l’appui sur le push ….
Une forme mieux adaptée style mini stick de PSP et une résistance moins souple pourrait surement rendre le « Slew control » plus docile.
Pour le moment le meilleur compris est de le « transformer » en simple « HAT/PUSH » via une courbe presque plate est une deadzone importante Malgré cela l’utilisation générale des HAT et des boutons de la Throttle reste très aisée et le système de doubles manettes débrayables couplé au système de cran en font un vrai rêve de simer !!!

8 of 9
9
Foncez le Warthog est ce qui se fait de mieux !!

Summary

Thrustmaster a bien travaillé et nous offre avec le Warthog un produit qui marquera son créneau. On peut bien sur regretter qu' il ne soit pas « full metal » mais cela aurait eu un impact certains sur le prix . On peux aussi trouver le slew control un peu cheap mais les choix technologique adaptés au marché grand public ne sont pas légion. Disponible sous la barre des 400 euros le Warthog est le meilleurs HOTAS disponible. Thrustmaster marque un grand coup et le « gap » avec les autres produits disponible est énorme !! Contrairement à d'autres produits le Warthog convient a tous les simulateurs, la qualité de ses composants, sa précision sans égale et sa puissance de programmation en font la nouvelle référence. Vous cherchez ce qui se fait de mieux et n'avez pas peur de dépenser le prix d'une bonne carte graphique dans un joystick. Vous n'envisagez pas de piloter un A10C sans un HOTAS digne de ce nom ..

9.5 FABRICATION
9.2 ERGONOMIE
9 Fonctionnalités
9.1 Suite logiciel
8 Prix

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.