10. Un hotas pour les piters:
Les « piters » sont les plus extrêmes des simers, « l’environnement de travail » est pour eux une priorité et sur le net on ne compte plus les cockpits ou projets de cockpits qui ambitionnent de plonger le pilote de « bureau » dans un environnement le plus réaliste possible.
Avant il fallait adapter les HOTAS du marché à coup d’heures de bricolage voir de modifications extrêmes et sans retour pour le matériel. Et bien pour le Warthog point de bricolage agressif ou de modifications couteuses…
Thrustmaster a pensé au « piter » dès le début de la conception du Warthog. Il est équipé de façon à faciliter son intégration dans un cockpit. Pour le stick : juste la base a enlever et 4 vis a mettre pour le fixer sur une planche de bord. Pour la Throttle 4 vis permettent de la fixer dans un réceptacle ou sur un support solide, les plus bricoleurs enlèveront la plaque de la base pour la fixer au moyen des puits de vis internes …
Apres cela une rallonge USB et tout le monde sera prêt a partir en vol …
11. le choix du concept de périphérique virtuel
Comme nous l’avons vu plus haut le Warthog possède une multitude de boutons, de HAT et d’axes. Ces boutons sont gérés initialement par directX , mais directx est limité en nombre d’axes et de boutons assignables par périphérique.
Un joystick ne peut a lui seul avoir plus de 32 buttons, 8 axes et un HAT POV .
Avec le HOTAS Warthog on explose littéralement cette limitation, rien que la throttle possède 32 boutons. Rassembler Joystick + Throttle au sein d’un même périphérique Windows n’était donc pas possible. C’est pourquoi la throttle et le Joystick sont reconnus indépendamment l’un de l’autre sous windows.
C’est aussi la raison qui fait que chacun possède sa propre prise USB : Ce sont des périphériques indépendants pour le monde Windows..
Mais cette solution avantageuse pour pouvoir offrir un maximum de boutons et d’axes l’est beaucoup moins dès que l’on aborde le domaine de la programmation..
Comment pouvons-nous élaborer des scripts complexes avec deux périphériques séparés.. Pour des raisons de simplification et d’ergonomie il n’est pas souhaitable de le faire il fallait donc trouver un moyen de réunir les deux périphériques « matériel » en un seul périphérique virtuel (au sens Windows) regroupant toutes les fonctions.
« Mais en faisant ceci on retombe immédiatement dans les limitations directX » me direz-vous … »
Pour résoudre ce problème TM s’est penché sur l’utilisation réelle des HOTAS via son expérience acquise avec le Cougar . Les simers utilisent majoritairement des scripts pour émuler des touches claviers qui sont déjà définies dans les simulateurs.
Un exemple : La touche du train d atterrissage est « G » dans beaucoup de simus, pourquoi vouloir lui attribuer un bouton directX alors qu’il suffirait de programmer le HOTAS pour que la pression sur un bouton choisi envoie la touche « G » au simulateur.. ?
Cette solution courante depuis des dizaines d’années permet ici de bypasser les limitations DirectX qui posaient problèmes à la création d’un périphérique virtuel unique car plus besoin de faire reconnaitre tous les boutons du périphérique en bouton DirectX il suffit juste de lui faire émuler les touches clavier voulues.
Cela a pour effet de faire baisser considérablement le besoin en bouton DirectX « pur » tout en se gardant la possibilité par exemple d’assigner la moitié des boutons en raccourcis clavier (en fonction du simulateur) et de garder l’autre moitié en boutons DirectX. Nous passons alors sous la barre des 32 boutons DirectX maximum par périphérique et le tour est joué, windows n y voit que du feu…
C’est pour cela que quand vous lancer le gestionnaire de périphériques vous pouvez voir deux périphériques distincts et que lorsque vous lancer un script de configuration , vous ne verrez plus qu’un nouveau périphérique (les deux autres disparaissant) et c’est celui-là qui sera utilisé par windows et donc les simulateurs.
Un rapide coup d’œil dans le gestionnaire de périphériques permet de se rendre compte de cela. Maintenant que vous avez compris le concept passons à l’installation ….
12. Installation:
L’installation est très simple mais il faut impérativement installer tous les composants Microsoft requis au risque de se retrouver avec une interface totalement instable.
L’installation de T.A.R.G.E.T gère les systèmes 32 et 64 bits de Windows XP, Vista et Seven. Lors de son installation T.A.R.G.E.T va ajouter trois périphériques systèmes qui serviront lors de la programmation.
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