Review Saitek X65F (revival)

Review Saitek X65F (revival)

Dans la série, « revival » une reprise de test du Saitek X65F publié il y a déja 10 ans (sur l’ancien site C6)

Review Saitek X65F

Le X65F est le tout dernier HOTAS (Hands On Throttle And Stick) sorti des bureaux d’études Saitek.
Petit rappel pour les petits nouveaux : un HOTAS est un concept de système commandes de vol et d’organisation du cockpit qui permettent la gestion complète de l’avionique et des différents systèmes tout en gardant les deux mains sur les mannettes !
Ce concept est très utile en vol réel surtout lorsque le pilote se trouve collé au siège par la force centrifuge (G) et qu’il ne peut faire alors que des mouvements très limités.

Saitek qui depuis quelques années a décidé d’investir massivement le créneau de la simulation de vol avec entre autres la série des X45 et X52 confirme avec ce HOTAS haut de gamme son implication dans ce marché de niche .
Il s’appuie également sur une gamme assez complète et cohérente : PRO FLIGHT.

Premier coup d’oeil

Pour l’élaboration du X65F, Saitek n’a pas tenté de reproduire un HOTAS existant dans la vie réelle (contrairement a la philosophie de Thrustmaster) mais plutôt de concevoir une ergonomie et un look original.
La série des X-45 et X-52 a déjà exploré le coté futuriste voir « treekie » de la chose, pour sa part le X65F Saitek s’inspire d’un manche moderne style F-16 pour le Joystick et d’un mélange de plusieurs influences pour le design de la throttle.
On y retrouve un peu du TQS du F16, un peu de la série X-52 et bien sur un peu du vieux Tallon de SUNCOM (réplique de la mannette du F15) pour la gestion bi-moteur .
Le coté flashy étant abandonné pour se tourner vers un look et une finition métal plus « sérieuse ».
Conception « métal » légèrement granuleuse qui donne a l’ensemble une rigidité et une sensation de solidité qui fait plaisir a voir et a sentir sous ses doigts, l’ensemble présente bien et respire le sérieux.
Seul petit bémol , le panneau instrumental additionnel qui dépasse du throttle et gâche un peu le joli look de l’ensemble, mais nous en reparlerons plus loin.

Fiche technique

Penchons nous maintenant sur le coté technique de l’engin.
Saitek a bien fait les choses : les Hat, rotary et boutons se trouvent a profusion et pour ceux en veulent toujours plus ils sont tous programmables en 4 sous-modes différents .
On prend sa respiration et je vous balance tout le résumé technique.

Stick :
Capteur de force pour les axes X, Y et Z (rudder)
4 HAT à 8 directions
5 boutons

Throttle :
2 manettes des gazs avec 2 détentes non réglables
2 rotary indexés + click
1 scroll wheel (émulation roulette de souris)
4 HAT à 8 directions
1 ministick +click
1 bouton 4 positions
3 boutons
Un système de réglage de sensibilité (sous la throttle)

Boitier instrumental :
1 bouton master ARM
4 boutons pour modifier les sensibilités des axes
4 led de modes
4 boutons

On voit bien que le X65F n’est pas avare d’équipements.
Mais la principale nouveauté mise en avant par Saitek est le choix pour le joystick de la technologie de capteur de Force à jauge de contrainte (que nous appellerons Force par la suite pour faire rapide).
Alors terme marketing ou vraie avancée ??

La technologie « Force » signifie que ce ne sont plus de « simples » potentiomètres qui vont mesurer le déplacement du joystick sur ses différents axes mais un capteur qui va prendre en compte la force et la direction avec laquelle vous faite pression sur le Joystick pour restituer les mouvements sur les axes X, Y et Z.
Vous vous souvenez du petit bouton servant de souris au milieu du clavier de certains portables et bien grosso modo c’est la même chose.
Cela implique donc que le joystick en lui-même ne bouge pas, n’attendez donc aucuns débattements il reste fixe comme une barre de fer. Comportement que nous retrouvons de nos jours sur bon nombre d’avions modernes.

Mesurer les axes via ce type de capteur n’est pas une première dans le monde de la simulation, des mods existent déjà pour le TM Cougar mais c’est bien là une première à l’échelle du grand public.
Comme pour toute technologie de pointe il y a bien sur des points positifs et négatifs.
Le point faible est en fait le principal atout de ce type de capteur : sa très grande sensibilité.
Je m’explique : Un capteur très sensible nécessite un filtrage et une calibration de qualité pour pouvoir être correctement exploité par L’ OS et le simulateur. Chose qui est très délicate à obtenir nous le verrons plus bas.

De plus il faut pouvoir régler et moduler les niveaux de sensibilité car un réglage qui s’adapterait parfaitement à un Jet pourrait être complètement inadapté à un warbird.
C’est pourquoi Saitek a mis en place 4 réglages pré programmés (modifiables, nous en parlerons plus bas) accessibles via le « boitier instrumental » afin de pouvoir changer de sensibilité en cour de partie ou entre 2 simus.
L’autre nouveauté est la gestion bi-moteur de la « throttle », comme le G940 de Logitech et le futur Thrustmaster Warthog, le X65F offre 2 axes pour gérer les gaz.
Nul doute que les futurs simulateurs à venir tireront partie de ces possibilités (qui a dit DCS A-10C ???)

Voyons de plus près les différents éléments de ce pack :

Le Joystick : à régler comme une F1

Avec son capteur de force il tire visiblement son inspiration du manche de F16.
A part bien sûr les petites led vertes présentes sous les HAT qui lui donnent un petit coté flashy .. (trop ?).
Son ergonomie est agréable et surtout adaptable..
Adaptable mais comment donc me direz vous.. Et bien les différents HAT sont interchangeables entre eux, si vous avez de gros doigts vous pouvez choisir de placer sur un HAT proche d’un bouton un style de HAT moins encombrant afin de ne pas déborder sur l’un ou l’autre (le bouton ou le HAT) lors de leur utilisation et ainsi éviter de tirer un missile dans la tuyère de votre leader en voulant juste tourner la tête a gauche ..
Bon en même temps cela vous enlève une excuse …. ;o)
Il suffit juste pour cela de dévisser une vis avec la clef fournie et d’intervertir les HAT (voir photos et vidéos)
C’est une bonne idée qui est également reprise sur la throttle.

 

Le capteur de force se révèle pratique et très précis….. une fois que l’on a changé les très mauvais réglages par défaut de saitek.
Un conseil : changez-les rapidement car les 2 derniers (les plus sensibles) sont simplement injouables. A trop vouloir rendre le stick sensible on arrive à mettre au jour les défauts de filtrages et de calibration qui auraient du rester cachés.
L’exemplaire que j’ai eu entre les mains avait un défaut de calibration et de filtrage et donc il en découlait un mauvais centrage. L’ajout d’une petite deadzone a permis de compenser et d’oublier ce problème (voir photos)
Rien de bien grave mais on voit que la technologie est encore jeune chez Saitek. Avec un meilleur système de filtrage et de calibration nous n’aurions pas à mettre les mains dans le cambouis (mais on aime cela non ??? ) .

Le stick possède également un axe de rotation (Z), pour simuler le palonnier.
Problème il est ici presque inutilisable en l’état car trop sensible : la moindre sollicitation en X ou Y provoque un effet involontaire de torsion et donc de l’axe Z .
Pas facile de straffer en piquer une formation de B-24 quand l’avion fait des embardées involontaires.
A défaut de lui donner une deadzone importante, il est plus sage de simplement ne pas compter sur lui et de le désactiver, ce qui est fait facilement il suffit juste de cocher une case dans le panneau de configuration.
Concernant les boutons et les Hat leur feeling est un cran au dessus de celui du X52 Pro, certains HAT font un peu plastique cheap : il y a du progrès c’est du haut de gamme SAITEK mais du Saitek quand même.

Du fait de sa techno » force » le stick se doit d’avoir une bonne stabilité car si l’on force comme un damné lors d’un dog et que la base du stick glisse ou se soulève « tout l’intérêt de la chose s’envole » en même temps que l’on finit en flammes.
Saitek a donc prévu une plaque de fixation amovible pour fixer le socle a votre cockpit (voir video) et moult bandes autocollantes velcros pour fixer la base au bureau.

Au final une fois bien réglé le stick est agréable et assez précis.
La techno « Force » pourra en dérouter certains au premier abord, on ne quitte pas facilement des années de pratique de joystick « standard » mais le temps d’adaptation dépendra surtout de votre façon de voler du simulateur employé, nous verrons cela dans la partie « test in game »

La throttle : Comment se tirer une balle dans le pied

La bi-throttle devrais je dire, car sa première qualité est d’être bi-moteur, les mannettes sont utilisables indépendamment l’une de l’autre. Cela permet une gestion beaucoup plus réaliste des avions multi moteurs, de leur pilotage et des pannes qui vont avec (sur les simulateurs qui les prennent en compte).
Il est bien sûr possible de les solidariser via un petit loquet au bas de la mannette de gauche.
La pièce respire la qualité, la solidité et la robustesse.
Elle ne ressemble à aucunes autres mannettes des gaz actuelles et sa prise en main et son ergonomie sont très agréables.
Les rotary et les Hat y foisonnent, on y en trouve même un qui joue le rôle de « roulette de souris » à vous de lui trouver un usage (zoom vue ..).
Un ministick est aussi de la partie (sous le pouce naturellement) même si sa précision n’est pas fabuleuse un petit tour par les réglages de courbes et de deadzone le rendra plus docile .
On trouve sur la mannette de droite le sélecteur de mode à 4 position permettant de choisir entre les 4 plages de programmation globale, cela veux dire que vous pouvez changer la configuration (parmi 4 disponibles) de l’ensemble du X65f.
Par exemple passer d’une configuration Air /Air à une Air Sol puis à une navigation .
Nous aborderons cela dans la partie programmation.

Comme vous pouvez le voir sur la vidéo la course des mannettes est réduite, elle est de plus limitée par les 2 detentes (Idle et PC) qui ne sont malheureusement ni amovibles ni réglables ce qui réduit encore plus la course disponible .
Le design et les matières sont donc très convaincants cela respire la solidité, la rigidité bref la qualité !!!.

Mais car il y a un gros MAIS
Tout cela est plombé par UN défaut majeur : le réglage de la tension de friction.
C’est là LA grosse déception de ce HOTAS.
La friction est la résistance au mouvement des deux mannettes. Cette résistance se réglant via un system de vis sous la throttle, mais même au minimum la friction reste bien trop importante et rend la throttle inutilisable avec des simus nécessitant une très grande précision et des ajustements fréquents de régimes moteur ..
DCS Blackshark par exemple qui profite de la techno » Force » pour le stick devient difficilement jouable avec cette throttle.
Lors de la présentation à la presse en Novembre 2009 au MAE du Bourget nous avions (C6) déjà fait remarquer ce problème. On nous avait répondu : « c’est une version beta cela sera bien sur réglé sur le modèle public » et bien non ce défaut rédhibitoire est toujours présent et très handicapant.
Apres un rapide tour sur le net je me suis rendu compte que mon exemplaire n’était pas le seul touché et que c’était bien la une généralité
Prises une par une les 2 mannettes se bougent avec plus de facilité mais une fois réunies…..
Alors certains me diront : « avec un tournevis et un peu de graisse de téflon on fait des merveilles » et bien non, votre serviteur a déjà tenté cela (comme je l’avais fait sur mon TM Cougar) on ne peut ni ouvrir la throttle ni graisser directement les patins de frictions.
On ne peut que fixer avec des vis (ou avec les nombreux velcros) la throttle a son bureau pour pouvoir l’utiliser sans la faire bouger .
La techno « Force » ici change de sens et je regrette de faire de l’ironie avec un stick à 350 euros…

Boitier instrumental

Tournons nous maintenant vers le boitier instrumental qui vient ensuite se greffer sur la Throttle
Le boitier instrumental est un boitier qui est fixé à l’arrière de la throttle via deux tiges métalliques.
Deux boitiers sont donc présent avec le X65F mais un seul est fonctionnel, le deuxième n’étant la que pour équilibrer le premier et offrir un visuel possible pour l’intégration d’un des accessoires de la gamme « Pro Flight Instrument Panel » compatibles avec le X65F .
Saitek a choisi de déporter du HOTAS les fonctions de switch de la sensibilité à la volée et 5 boutons, dont un très « flashy » master arm qui il faut l’avouer fait très « playschool »
Ce choix était certainement voulu pour dégager la throttle et ne pas mettre de bouton sur son socle.
Saitek montre ainsi que sa gamme est cohérente et que la simulation est un marché important abordé avec une vision à long termes.
Cette « extension » de la throttle peut toutefois s’avérer gênante sur les bureaux un peu encombrés car elle dépasse largement de cette dernière.

La partie logiciel (non mise à jour 11/2020)

Abordons maintenant la partie programmation, un HOTAS resterait un bel objet limité s’il ne possédait pas un support de configuration avancé.
Les drivers du X65F installent un panneau de configuration maison dans la gestion des périphériques windows et un logiciel de création de profils autonome.

Panneau de configuration

C’est via cette interface simplifiée mais complète que l’on peut modifier la sensibilité, les deadzones des différents axes, rotary et ministick.
On peut également y tester les différents Hat, boutons et axes .
Ce panel est agréable pour les néophytes bien que la gestion des courbes et deadzones mériterait une interface plus puissante et plus renseignée.

 

Interface de programmation

Pour profiter au maximum des possibilités du X65F il convient de se plonger dans l’interface de programmation et de se créer avec amour et patience des profils pour chaque simulateur.
Les simus de jet modernes sont bien sûr riches en fonctions et systèmes que l’on peut aisément assigner à notre HOTAS.
C’est le bon vieux SST qui s’y colle , le SST étant l’outil « maison » de Saitek pour la gestion des profils et périphériques.
Il convient bien sur de charger la dernière version à jour sur le site de satek.

Le SST se révèle « assez » complet et simple d’emploi.
Même si tout ne tombe pas sous la main et que le niveau de script reste assez limité (par rapport au Cougar), il est possible d’assigner des macro, des séquences de touches claviers avec répétition, des délais et même délimiter les axes en sections définies qui exécuteront a leur tours des fonctions et des macros.
Nous avons vu dans le descriptif de la throttle qu’il y avait 4 plages de programmation sélectionnables via un bouton à 4 positions. Cela veux dire que chaque bouton peut avoir 4 fonctions différentes selon le mode dans lequel on se trouve.
Chaque bouton peut également se multiplier via un bouton servant de « SHIFT » .
Un petit tour sur le (trop court) manuel en PDF du SST et la modification de profils existant pourront vous entrainer à confectionner votre propre profil.
N’hésitez pas à faire des tests et y passer un peu de temps cela vaud largement la peine.
Bref de quoi se faire plaisir et de quoi combler la majorité des simers.

 

Test in Game : Le X65F pour quel simulateur ??

Avant de commencer je tiens a préciser que votre serviteur utilise depuis des années un TM Cougar moddé FCC . FCC qui utilise le même principe de capteur de force, je suis donc plus habitué que ne le serait un utilisateur de « joystick classiques ».
Ceci étant dit …

Vous avez dit commandes de vols électriques ?
De part sa technologie le X65F est le stick idéal pour les simulateurs d’avions modernes.
C’est donc sans surprise que la famille Falcon 4 et lock-on lui tend les bras.
A part le problème inhérent à la dureté de la throttle ces simulateurs gagnent réellement en réalisme et précisions.
On se croit vraiment au manche d’un F16 et de ses commandes de vols électriques.
La profusion de rotary et d’axes couplée au soft de programmation permettent vraiment de pousser le concept HOTAS dans ses retranchements.
Il faudra certes investir un peu de temps a bien configurer ses profils mais une fois en l’air c’est un régal !!
le X65F est là dans son élément et sa techno « force » est à son aise. On fait ce que l’on veut de l’avion qui répond à la moindre de nos sollicitation et tout cela sans devoir penser en russe 😉

DCS-Blackshark :si proche du but ….
Concernant BlackShark, qui est un simulateur moderne le cas est diffèrent.
Il est très important ici de trouver un réglage adapté a la courbe de réponse et de bien tester le réglage de force nécessaire car le « requin noir » est un vrai benchmark a Joystick, il est sans pitié : le moindre défaut éclate au grand jour .
Et son défaut est la fonction twist, l’axe Z qu’il convient impérativement de désactiver pour BS tant son interférence avec les autres axes est un cauchemar .
Ne pas avoir le joystick qui bouge peut en désorienter certains avec un simu d’hélico, pour vous aider il est très pratique d’afficher l’indicateur de position des commandes (CTRLD + ENTREE).
Passé le moment d’adaptations le pilotage se révèle précis et souple même si l’on sent au fond de nous qu’un léger débattement du stick serait bien plus confortable.

Concernant la throttle et son problème (voir ci-dessus) je vous conseille au mieux de n’utiliser qu’une seule mannette des gaz sur les deux, vous y gagnerez en précision et surtout en confort, une seule mannette générant moins de résistance que deux.
A défaut la gestion fine du collectif , impérative dans un simu d hélicoptère se révélera être très compliquée voir impossible.
L’utilisation régulière du X65F sous BS est donc très problématique à cause de ce problème de friction .
Flight simulator X
La aucuns problèmes, le X65F s’en sort très bien, que cela soit avec des gros liners ou avec des petits DR400 : on pose l’avion là où on le veut et les virages standards et les paramètres se tiennent sans problèmes, un régal.
On peut assigner très facilement les volets, le trim et autres richesses et cela apporte un confort certain.

Les vieux et les tres tres vieux coucous
Nous rentrons là dans le domaine de IL2/1946 et de Rise Of Flight .
Il faut l’avouer tout de suite le X65F perd un peu de sa superbe, pas sur la précision mais sur le feeling d’utilisation.
Avec le X65F les efforts durant les dogfight sont difficiles a juger même avec une courbe bien travaillée, le manque d’informations sur la position « réelle » du manche se ressent fortement : « on ne sait pas si l’on peut encore tirer sur le manche tout en gardant son énergie ou si l’on est a fond et que l’on va dégrader comme un fou et se casser la figure comme une …. brique « cela parait un peu obscur dit comme cela mais ceux qui pilotent à l’énergie comprendront 😉
Le problème de friction de la throttle est la moins gênant que sous BS.

Sous Rise of Flight même combat concernant le stick, piloter un avion en bois entoilé n’est pas la chose qui mette le plus en valeur le X65F .
Je ne dis pas impossible mais beaucoup moins confort, la techno Force n’étant ici pas dans son monde.
Pour la gestion des gaz les pilotes de l’époque ayant des moteurs moins fiables les variations de régimes étaient bien moins fréquentes, la throttle fait ici son job ni plus ni moins.

Au final

le X65F est un HOTAS très, voir franchement orienté simus modernes et il pourra aussi vous servir du mieux qu’il le peut si vous avez des penchants ponctuels pour les vieux voir très vieux coucous.
Mais cela n’est clairement pas son jardin.
Concernant DCS Black Shark je ne le conseille pas tant la throttle ici montre ses faiblesses.

Conclusion

Saitek nous offre avec le X65F le premier HOTAS basé sur une techno à jauge de contrainte et malgré quelques erreurs de jeunesse (filtrage et calibration) le Joystick s’en tire plutôt bien sur les simus modernes. A condition de mettre les mains dans le cambouis en reprenant les courbes « catastrophiques » par défaut.
La throttle n’a pas la chance du stick et son défaut de dureté est presque impardonnable pour un HOTAS à plus de 350 euros.
Au final le X65F est un bon HOTAS pour les simus moderne ou la techno à jauge de contrainte fait des merveilles mais bien moins adapté pour les vieux coucous et les hélicoptères.

Pour faire simple

Cas numéro 1

Vous avez déjà un Cougar qui n’aspire qu’à une bonne retraite après des années de service.
Vous ne pouvez plus patienter
Vous êtes très copain avec votre banquier.
Vous ne volez que sous Falcon 4 ou Lockon.
Vous détestez les warbird et tout ce qui ne vole pas a mach 1.5 sans compter votre aversion pour les hélicoptères
Le X65F est la pour vous !

Cas numéro 2

Vous êtes uniquement fan de warbirds ou d’avions encore plus vieux
Vous adorez Blackshark ou le pilotage d helicos sous FS
Vous n’êtes pas pressé
 Passez votre chemin et gardez votre X- 52 et/ou attendez le prochain TM warthog avant de claquer 350 euros. Cela fera plaisir a votre banquier et a votre femme (dans l’ordre de votre choix)

6.5
Gros potentiel mais réalisation décevante.

The Good

  • techno jauge de contrainte
  • qualité de fabrications « métal »
  • logiciel de programmation
  • Gestion multi moteur
  • Profusion d’axes et de rotary

The Bad

  • Friction de la throtle beaucoup trop dure
  • Utilisation de l axe Z (palonnier) presque impossible
  • « Detent » non réglables ni amovibles
  • Qualité de certains boutons un peu cheap
  • Mauvaise calibration
  • Faiblesse du filtrage de la techno jauge de contrainte
  • -Manuel très succin

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