Aujourd’hui c’est Linux 40 qui nous propose son retex (retour sur expérience) de la base throttle Orion 2 de chez Winwing, une base ici couplée aux manettes de gaz « F18 » (avec Fingerlift).
Je lui passe donc le manche!
Bonne lecture car il a bossé comme un fou !!
RetEx winwing Orion 2 par Linux 40
Il s’agit ici du modèle classique et non pas de la version collector « 10ème anniversaire ».
J’ai effectué la commande lors de l’ouverture du store européen Winwing, j’ai ainsi pu bénéficié de la livraison gratuite et du prix taxes incluses.
L’ensemble est ainsi revenu à 257,26 euros.
En comparaison, lorsque j’avais envisagé de prendre l’ensemble sur le global store, ça me coûtait 371,85 euros. Environ 1 semaine après avoir passé commande, j’ai reçu le colis.
Déballage
Il n’y a rien à redire concernant la qualité de l’emballage. Les deux cartons qui composent le paquet, sont emballés dans un film plastique blanc, d’un seul tenant, ne permettant pas d’identifier ce qui se trouve à l’intérieur. Une fois ce film ôté, on découvre 2 cartons qui portent les premières inscriptions Winwing.
Une fois ces cartons ouverts, on découvre… de nouveau des cartons, mais de couleur blanche, sur lesquels, cette fois, on identifie le objets se trouvant à l’intérieur. Et enfin, dans les boites, on trouve la manette des gaz dans l’une avec les fingerlift, et les poignées F18 dans l’autre, le tout emballé dans divers sacs en plastiques et protégés par des mousses. Bref, ce n’est pas du tout écologique, mais c’est bien protégé.
Les boites contiennent tout le nécessaire de montage : vis, câbles et clefs allen. On y trouve même un jeu de ventouse, pour ceux qui voudraient réaliser un montage de la manette sur un bureau.
Présentation
La manette des gaz est plus légère qu’une TM Warthog. En effet, le corps n’est pas en métal. C’est un plastique de très bonne facture qui constitue le bloc manette. Seuls les axes de manette des gaz, les « axes zoom » et les switchs à bascule sont en métal. Les switchs à bascule, justement, ont un aspect plutôt qualitatif. Le clic est agréable au ressenti et à l’oreille.
Les boutons, eux, ne demandent pas d’effort pour appuyer dessus et le clic est, malgré tout, bien marqué.
Les boutons rotateurs sont cliquables et paramétrables (j’y reviendrai un peu plus loin).
Les deux manettes d’axes zoom (indexées) sont donc en métal, avec un point marqué au centre. Par contre, elles sont trop grandes et viennent gêner l’utilisation des boutons qui leur sont immédiatement proches.
En tout le bloc manette des gaz comporte :
- 4 switchs 3 positions
- 4 switchs 2 positions
- 5 boutons cliquables (dont deux rétroéclairés qui servent de base à passer en A/A et A/G)
- 4 rotateurs libres (pas de limite à gauche ou à droite) cliquables et crantés.
- 1 rotateur cliquable à 3 positions (qui sert au wing fold)
- 2 axes de zoom.
- 2 axes pour les gaz
Les axes sont tous paramétrables via le logiciel maison de Winwing : SimAppPro.
Les manettes de gaz reprennent la forme des commandes du F18, avec quelques améliorations. Elles sont entièrement en métal, cela respire la solidité. Le touché est très agréable, tant sur les boutons que sur la manette en elle-même.
Sur la manette du moteur droit, on trouve :
- sur la tranche de haut en bas :
- 2 boutons 5 axes (4 directions + clic)
- 1 bouton aérofrein avec fonction blocage sur l’avant (comme sur la TM Warthog)
- 1 bouton cliquable (cage/uncage)
- sur le devant :
- un mini-joystick pour piloter les DDI (et non pas un petit « bitognot »comme sur la TM warthog)
- un axe haut-bas avec retour automatique au milieu (qui me sert personnellement pour l’élévation de l’antenne radar)
Sur la manette du moteur gauche, on trouve :
- deux boutons cliquables sur le devant (actionnable avec le petit doigt sans effort, car la pression demandée est juste excellente)
- sur la tranche le switch 3 positions qui commande les lumière dans le F18.
C’en est terminé pour le tour des boutons et axes divers et variés.
Je n’ai pas le logiciel SimpAppPro ni le setup, sous les yeux, au moment où j’écris ces lignes, mais de mémoire on dépasse les 110 boutons. Car il faut savoir, que chaque position de bouton est identifiée comme un bouton et non pas (comme sur la TM warthog) comme un bouton ON/OFF (Pour être plus clair, le switch des flaps est le bouton 101-flaps auto,102-flaps half et 103-flaps full).
Cela facilite grandement le paramétrage dans DCS, mais pose aussi certains soucis quand l’avion propose des commandes 3 positions comme dans le F15E (la trappe du air-refuel, par exemple)
FingerLift
Le fingerLift est quant à lui un peu décevant. Il est en plastique de qualité moyenne et un peu trop bas pour pouvoir être utilisé pour le passage de la postcombustion. On peut quand même passer en PC en appuyant un peu plus fort, car il fait son travail : marquer un point dur.
Cependant, il bloque bien la coupure des gaz et on doit l’actionner obligatoirement pour couper les moteurs. Là ça ne pose pas de problème.
Il tient la position relevée lorsqu’il est en mode coupure ou PC.
Comme c’est june pièce en plastique, il est peut être a craindre une usure par frottement sur le long terme.
Le montage
Rien de bien compliqué.
On assemble le fingerlift sur la base des axes de manettes de gaz, avec les vis et la clef allen fournie. Ensuite on vient placer les manettes de gaz que l’on visse de la même manière. A noter, que chaque manette correspond à un cable et que l’on ne peut pas se tromper, vu que les prises sont légèrement différentes (j’ai oublié de faire la photo des deux prises, désolé).
Une fois que c’est fait, on peut installer le tout sur un support ou sur un bureau.
Pour ma part, c’est sur un « MonsterTech like », que j’ai posé l’ensemble. J’ai eu une petite difficulté pour installer une vis, à cause du bloc où l’on vient brancher le câble d’alimentation de la manette présent sur l’avant de la manette des gaz.
Ha oui, je n’ai pas précisé ce point là, mais le cable USB de la manette s’enlève. Ce qui à mon sens est un bon point, car le jour où le câble est HS, on peut le changer sans devoir sortir le fer à souder.
A l’usage
Et bien, ce n’est que du bonheur. Je ne regrette pas mon achat.
Les dimensions sont comparables à la Thrustmaster Warthog. Les trous de fixations du bloc sont aux mêmes endroits, ce qui permettra, à ceux qui veulent changer de mannette, de ne pas devoir racheter des « plates » ou des supports spécifiques.
La friction de la manette se règle indépendamment pour les deux axes, au moyen d’une clef Allen. On sent bien la différence à chaque rotation de la clef dans le logement. Le réglage manque un peu de progressivité, c’est très sensible.
Les manettes peuvent être solidarisées entre elles avec un loquet magnétique (à l’image de la TM Warthog), situé sur l’arrière des manettes de gaz.
Il est à noter qu’il est difficile à manipuler en vol sans regarder ce que l’on fait. Il faut vraiment que les manettes soient parfaitement alignées pour l’actionner.
Le bloc est entièrement éclairée en vert, mais c’est paramétrable via SimAppPro. On peut changer l’intensité de la lumière, jusqu’à l’extinction complète des diodes. Point particulier, si on laisse SimAppPro en fond pendant que l’on utilise DCS, on peut activer deux fonctionnement supplémentaire de l’éclairage:
- première option : les diodes sont allumées sauf sur les touches A/A etA/G qui ne s’éclaireront que lorsqu’elles seront actionnées dans le jeu.
- deuxième option : les diodes réagissent à la luminosité, que l’on applique aux diodes, dans l’avion. (La classe, non ? 😀 )
J’apprécie énormément le confort du clic sur les boutons. C’est souple, sans trop l’être ; le clic est agréable à entendre et se ressent bien. La multitude de boutons est assez impressionnante (je ne vois pas où ils auraient pu en rajouter).
Point négatif cependant, les axes zoom sont vraiment trop grands. Il n’était pas utile de faire un sommet aussi élevé sur l’axe. C’est gênant pour aller actionner certains boutons, notamment le master arm.
La partie Logiciel
Je l’ai déjà évoqué plusieurs fois au cours de cette review, la Winwing Orion2 se règle via SimAppPro, le logiciel maison de chez Winwing. On le trouve sur leur site ICI.
Le fichier d’installation fait 96 Mo. Je n’ai pas regardé la taille du fichier après installation, mais ce n’est pas une map de DCS non plus…
Ce logiciel sert à piloter tout l’écosystème Winwing. Les mises à jour du hardware se font obligatoirement par son intermédiaire.
J’ai mis un peu de temps à comprendre certaines subtilités, mais passé un petit moment d’adaptation, il est très intuitif et facile d’utilisation. Beaucoup plus que Target à mon sens. Ceci dit, je ne me suis pas aventuré dans le mode pro, où l’on peut créer des profils par avion (profils qui sont reconnus dans DCS, d’après ce que j’ai compris).
Le mode de base est déjà bien suffisant pour personnaliser sa manette.
Ce qui est déroutant, c’est que les axes gris situé en bas de la manette ne sont pas des axes mais des boutons 3 positions.
Je m’explique :
lorsque je tourne le bouton dans un sens ou dans un autre, en fait j’appuie sur un bouton à chaque cran. Ceci peut être gênant avec certaines commandes qui nécessite obligatoirement un axe.
Et bien SimAppPro, me permet de rajouter un axe sur un des bouton (et juste un. Si vous avez utilisé cette fonction sur un des rotateurs, vous ne pouvez pas l’activer sur un autre à l’heure actuelle). On peut effectuer la même opération sur les « axes zoom ». Il y a aussi un mode hybride, bouton et axe simultané. On peut également régler la durée du clic, enfin bref, c’est paramétrable à l’extrême dès le mode simple de l’application et je trouve cela appréciable.
À noter que la manette, peut être basculé en mode 42 boutons, pour les jeux qui ne la prendrait pas en charge telle qu’elle. Je crois que c’est notamment le cas d’ IL2 (sauf erreur de ma part).
Dernier point, l’Orion2 peut être utiliser sans que SimAppPro ne tourne. Ça paraît évident, mais je préférais le préciser. Par contre, dans ce cas là, les diodes ne changent pas de luminosité en fonction de vos actions dans l’avion.
Ha !! Encore un dernier truc. J’avais vu certains visuels sur divers forums, qui laissaient entendre que l’on pouvait changer la couleur en fonction des avions (exemple des diodes rouges du M2K), et bien non, ce n’est pas possible. Elles sont vertes et pis c’est tout ! XD
Ma conclusion
Je ne regrette pas du tout cet achat. Pour avoir le TM Warthog dans un carton prête à être vendu et l’avoir utilisé pendant 6 mois, je trouve un réel gain en confort de vol.
C’est plus doux pour les boutons (je sais, ça fait plusieurs fois que je le dis, mais franchement, qui arrive à actionner le bouton RAID/FLIR de la Warthog avec le petit doigt??? 😀 là, c’est faisable).
C’est qualitatif, ça semble solide et c’est facile à paramétrer dans DCS (pas besoin d’aller chercher une fonction bouton off dans le menu commande).
En plus, le jour où j’ai envie de changer la manette des gaz, pour passer sur celle du F15E, je ne suis pas obligé de racheter tout un bloc, mais juste les manettes. Je peux faire de même avec la commande F16. C’est hyper versatile et je trouve cela appréciable. Alors bien sûr il faudra jouer de la clef Allen, mais c’est 10 minutes de démontage/remontage.
Voilà, je pense avoir fait le tour. J’ai sans doute oublié certains aspects que vous auriez voulu voir aborder. Si c’est le cas, n’hésitez pas à me poser votre question lorsque l’on se croise ou sur Discord.
Linux40
Ghostrider : Grand merci à Linux40 pour son énorme boulot !!!
zeufman
01/11/2023 at 08:37merci pour cette review, cela donne envie de basculer dessus. Je te rejoins sur la partie qualitative ( j’ai un stick WW ), et le fait que simappro soit parfaitement synchro et adapté pour DCS. C’est un + indéniable pour DCS.
tu n’as pas parlé des vibrations paramétrable depuis Simappro, je crois qu’il y en a sur les manettes.
merci à toi pour cet article.
zeufman
01/11/2023 at 09:19En fait, je comprends depuis le site WW, que les vibrations ne sont accessibles que depuis les manettes F-15
Kima
04/11/2023 at 21:56Excellent retour, merci Linux
Ghostrider
06/11/2023 at 22:02On ne parlera sur le test de l Orion 2 F-15 EX 😉
Werner
19/11/2023 at 21:50Merci Linux pour ton retour et ton boulot.
J’ai craqué aussi et que du bonheur par rapport à la Warthog, on n’est plus dans la même generation.
Un bon technologique a été fait.
Et quand au SAV, les Chinois, pour l instant, sont aux petits soins.
Pourvu que ça dure !
Anaouk
24/11/2023 at 09:16Bonjour, super review ! Je prévois d’acheter ce throttle mais je suis un peu perdu quant à comment renseigner l’adresse de livraison. Pourriez-vous m’indiquer de quelle manière remplir le formulaire pour l’adresse de livraison ? Car c’est un peu confus au niveau des différentes choses à indiquer, notamment au niveau de « Input Province » et « Input District ».
Merci d’avance